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Attentat dans un lycée d’Arras : était-ce un acte prévisible ?

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Attentat dans un lycée d’Arras : était-ce un acte prévisible ?
Article rédigé par franceinfo - N. Perez, T. Cuny, E. Bonnasse, B. Veran, C. Theophilos, M. Felix, S.-M. Auvray, L. Bleuzen
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L’assaillant présumé de l’attentat d’Arras (Pas-de-Calais), âgé de 20 ans, radicalisé et fiché S depuis le mois d’octobre, était surveillé par les services de renseignement. Ils avaient même scanné son téléphone portable la veille de l’attaque.

Mohammed M. vivait dans une cité de l'ouest d'Arras (Pas-de-Calais). Le jeune homme de 20 ans semblait se replier sur lui-même. Les enquêteurs découvrent sur des messageries cryptées des liens et des échanges entre le jeune homme et des islamistes radicaux. Il est contrôlé et fouillé la veille de l'attaque. Rien n'alerte les services de renseignement. "Il est plus vraisemblable que cet individu ait caché ses intentions", confie Jean-Charles Brisard, président du centre d'analyse du terrorisme. 

Son frère déjà condamné

Cette famille, originaire d'Ingouchie (Russie), était connue des services de renseignement. L'aîné de la fratrie a été condamné en avril à cinq ans de prison pour un projet d'attentat sur l'Elysée. Mohammed M. a été fiché S il y a deux semaines. Aujourd'hui en France, 5 100 personnes sont fichées S pour terrorisme islamiste. 

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