A cause de retards judiciaires, le meurtrier d'un policier a été libéré
Parce que la justice a oublié de programmer le procès en appel d'un meurtrier, ce dernier a été libéré. La mère de la victime se dit "anéantie".
Les retards de la justice ont eu une grave conséquence. Le meurtrier d'un policier, condamné à 20 ans de prison et qui attendait son procès en appel, a été libéré. La raison : la justice a oublié de programmer son audience.
En février 2009, Arnaud Dancelme, alors qu'il n'est pas en service, intervient lors d'une rixe dans un café de La Courneuve. Un homme se saisit alors de son arme et l'abat. Condamné, le meurtrier fait appel. Aujourd'hui, il est libre, en raison d'une détention provisoire trop longue.
"Je suis complètement anéantie"
"Les mots ont un sens. 'Provisoire', ce n'est pas 6 ans et demi", défend maître Thierry Benkimoun. L'avocat de Rajeswaran Paskaran admet qu'il n'a "aucune certitude" sur la présence de son client lors de l'appel. L'homme, d'origine sri-lankaise, a l'interdiction de quitter la France et doit se présenter toutes les semaines à un commissariat en attendant un procès qui n'aura pas lieu avant 2016. Anne-Marie Dancelme, la mère de policier tué, a confié à France 2 être "complètement anéantie".
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