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Vidéo Le RN opposé au pass sanitaire dans les meetings électoraux : "On n'est pas la police politique mais on fera respecter la loi"

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Jordan Bardella, le président du RN, assure que son mouvement fera "respecter la loi et les distanciations sociales" mais n'exigera pas de pass sanitaire dans les meetings de Marine Le Pen.

"Il faut organiser des meetings dans le respect des gestes barrières, comme on l'a toujours fait", a indiqué Jordan Bardella, mardi 7 décembre sur franceinfo. Le président du Rassemblement national s'est dit opposé au fait d'imposer le pass sanitaire dans les réunions publiques ou les meetings politiques. "Pour l'instant, le pass sanitaire ne s'applique pas aux meetings politiques et aux activités dites cultuelles, donc nous respecterons la loi", a-t-il ajouté.

>> Candidature d'Éric Zemmour à la présidentielle, fermeture des discothèques et pass sanitaire dans les meetings ... Le "8h30 franceinfo" de Jordan Bardella

"Il y aura le port du masque, on le fera respecter", a poursuivi Jordan Bardella, concernant les meetings à venir de la candidate RN à la présidentielle, Marine Le Pen qui "lancera sa campagne à Reims mi-janvier"

"On n'est pas la police politique, on n'est pas l'État macronien, martèle Jordan Bardella, on ne va pas aller regarder si les gens mettent leur masque mais on fera respecter la loi et les distanciations sociales." "Fin mai, le Conseil constitutionnel avait exempté les réunions politiques du pass sanitaire. Une circulaire du ministère de l'Intérieur fin septembre justifiait cette dérogation par la nécessaire "participation de tous les citoyens à la vie politique de la Nation", "un des principes fondateurs de notre République". Dans certains meetings, les candidats ont cependat fait le choix d'imposer le pass à l'entrée de tous leurs événements publics. Mais ça ne sera pas le cas du RN pour ceux de Marine Le Pen. "Si on considère que le Covid-19 doit nous empêcher de faire une campagne électorale, à ce moment-là, on plie les gaules, on met le pays sous cloche et Emmanuel Macron a les pleins pouvoirs", a-t-il conclu.

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