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Vidéos Primaire à droite : cinq séquences qu'il ne fallait pas rater pendant le deuxième débat

Le deuxième des trois débats entre les candidats à la primaire s'est tenu sur BFMTV et i-Télé, jeudi soir. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Les candidats à la primaire à droite lors du deuxième débat télévisé, le 3 novembre 2016 à Paris. (ERIC FEFERBERG / AFP)

La soirée aura-t-elle fait bouger les lignes ? Les sept candidats de la primaire à droite se sont retrouvés à Paris, jeudi 3 novembre, pour un deuxième débat télévisé. Attaques à répétition, lapsus, éclats de rire : il a été nettement plus animé que le premier, qui s'était tenu le 13 octobre. Franceinfo revient sur les cinq séquences à retenir de cette confrontation de deux heures et demie.

Nicolas Sarkozy fait la leçon à Bruno Le Maire

Le président des Républicains a mis ses habits de professeur et d'ancien chef de l'Etat lors de ce deuxième débat. Bruno Le Maire, qui joue toujours la carte du "renouveau", a rappelé que l'ancien président avait dit qu'il quitterait la vie politique s'il était battu. L'ex-locataire de l'Elysée a alors sèchement répondu à son ancien ministre de l'Agriculture : "Si être battu c'était rédhibitoire, Mitterrand et Chirac n'auraient pas été président de la République deux fois, on se serait passé de deux grandes personnalités. Commence d'abord par essayer d'être élu, tu verras que c'est très difficile."

Jean-François Copé joue l'autodérision sur les pains au chocolat

A plusieurs reprises, Jean-François Copé a joué la carte de l'humour, maniant même l'autodérision. Notamment à propos du débat sur le "ni-ni" et la stratégie à adopter face au front national. "Je n'arrive pas à comprendre comment on s'est mis dans une panade comme celle-là. Là vraiment, on les accumule depuis quelques jours... Moi je fais mes erreurs de pain au chocolat, mais chacun fait les siennes...", a dit le maire de Meaux, provoquant les rires dans l'assistance et parmi les autres candidats.

Alain Juppé fourche sur le nom de François Bayrou

Nicolas Sarkozy concentre ses critiques sur François Bayrou depuis plusieurs semaines. Et, sans surprise, lorsque le président du MoDem a été évoqué, les échanges se sont éternisés. "Je suis très surpris par cette fixation", a déclaré Alain Juppé avant de fourcher sur le nom du maire de Pau, le confondant avec celui de François Baroin, soutien de Nicolas Sarkozy. "Je trouve aberrant que François Bayrou soit au centre de nos conversations", a ajouté le maire de Bordeaux. Il a ajouté qu'il était "suicidaire" de refuser son soutien, et a précisé : "François Bayrou ne m'a rien demandé, je ne lui ai rien promis."

La veille, Nicolas Sarkozy a également fait un lapsus. "Si je suis élu, je confierai Matignon à François Bayroin", a-t-il déclaré sur franceinfo.

NKM rappelle que les femmes sont "la moitié de l'humanité"

Nathalie Kosciusko-Morizet a une nouvelle fois été interpellée sur sa qualité de femme. L'occasion pour la candidate de s'énerver un peu contre ses concurrents, qui tous assurent que leur gouvernement sera paritaire s'ils sont élus : "Les femmes sont pas à la mode ou à la mode, on est la moitié de l'humanité, on n'est pas une diversité... enfin sur ce plateau un peu !"

Jean-François Copé provoque l'hilarité en disant vouloir des "ministres de gauche"

Lapsus, suite. Jean-François Copé a prétendu vouloir mettre en place un "gouvernement de choc" et s'est trompé en parlant de ministres "de gauche", provoquant l'hilarité de NKM, le rire de Nicolas Sarkozy et le sourire des autres candidats. Le maire de Meaux a tenté de se rattrapper en disant qu'il n'approuvait pas les ministres d'ouverture intégrés au gouvernement par Nicolas Sarkozy en 2007.

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