Allocution d’Emmanuel Macron : "Une tentative de hold-up" du président de la République "sur les idées de la droite", dénonce Valérie Pécresse
"Il y a eu clairement une instrumentalisation de la crise Covid-19 pour faire un discours de campagne", a estimé mercredi sur France Inter Valérie Pécresse, candidate à l’investiture Les Républicains pour la présidentielle, suite à l'allocution d'Emmanuel Macron le 9 novembre.
L’allocution d’Emmanuel Macron mardi 9 novembre est "un discours de campagne" a dénoncé Valérie Pécresse, candidate à l’investiture Les Républicains pour la présidentielle sur France Inter mercredi 10 novembre. La présidente de la région Ile-de-France réagit après l'allocution du chef de l'État mardi soir. Le président de la République a notamment annoncé que les plus de 65 ans concernés par une troisième dose du vaccin contre le Covid-19 devront "justifier d'un rappel" à partir du 15 décembre pour "prolonger la validité" de leur pass sanitaire.
"Il y a eu clairement une instrumentalisation de la crise Covid-19 pour faire un discours de campagne, puisqu’on a l’a vu Emmanuel Macron est candidat. Et il utilise tous les moyens de la République pour faire sa campagne, que ce soit les moyens financiers ou les moyens médiatiques", affirme Valérie Pécresse.
.@vpecresse : "Emmanuel Macron a fait une tentative de hold-up des idées de la droite : le travail, le nucléaire, les retraites. Mais c'est encore une fois voué à l'échec" #le79inter pic.twitter.com/U0BF0BExql
— France Inter (@franceinter) November 10, 2021
Le chef de l’État "a fait une tentative de hold-up à nouveau sur les idées de la droite : le travail, le nucléaire, les retraites", mais "c'est voué à l’échec", ajoute-t-elle, car "il nous a dit 'la réforme, ça sera pour plus tard'. Sur le travail et l'assurance chômage, ce n'est pas ça la vraie réforme. La vraie réforme c'est la dégressivité des allocations qui permet d'inciter" le retour au travail. "Moi je propose d'aller plus loin", complète la candidate.
"Enfin sur le nucléaire, alors ça c'est le pompon", réagit Valérie Pécresse, "on a un président zig-zag qui a annoncé la fermeture de 12 centrales et qui, parce que la droite lui met la pression sur ces trois sujets d'ailleurs, n'a résolu aucun de ces problèmes".
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