Municipales à Paris : Agnès Buzyn dévoile son programme, centré sur la propreté et la sécurité
L'ex-ministre de la Santé a décidé de se passer de deux mesures phares du programme de Benjamin Griveaux puisqu'elle écarte la construction d'un "Central Park" et renonce à offrir 100 000 euros aux Parisiens pour l'achat d'un appartement.
Une police municipale armée, des "managers de rue" pour la propreté, un "service public du maintien à domicile", plus de végétation... La candidate de La République en marche Agnès Buzyn a dévoilé dans l'édition du 23 février du Journal du dimanche ses principales propositions pour les municipales à Paris.
La candidate, qui remplace Benjamin Griveaux, contraint d'abandonner après la diffusion de vidéos intimes, a repris de nombreuses propositions de son prédécesseur, notamment en matière de propreté et de sécurité, ses "deux priorités". Elle maintient notamment la création de "managers de rue" dans chaque quartier, l'augmentation du nombre d'agents de la ville sur le terrain et le ramassage des déchets confié entièrement au secteur privé.
L'ex-ministre de la Santé a également apporté de nouvelles mesures. A commencer par le maintien à domicile des personnes âgées. "Je créerai un service public du maintien à domicile, qui centralisera les demandes et travaillera avec toutes les associations", a indiqué la candidate à ce sujet. Agnès Buzyn fait aussi part de sa volonté de verdir les rues pour lutter contre la canicule, regrettant que la majorité sortante ait "continué à bétonner, à densifier".
Pas de Central Park à la place de la gare de l'Est
Son programme est toutefois amputé de deux idées phare de Benjamin Griveaux. D'une part, elle renonce au déplacement de la gare de l'Est pour créer un "Central Park parisien", précisant que "l'urgence est de rendre cette ville plus paisible, pas de se lancer dans des grands travaux".
Elle retoque également la proposition d'offrir 100 000 euros aux Parisiens pour l'achat d'un appartement, "qui présente un risque inflationniste pour l'immobilier". "Je préfère remettre sur le marché au moins 20 000 logements vacants, sur les plus de 100 000 existants, au cours de la mandature", explique-t-elle au Journal du dimanche.
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