Vidéo Législatives 2024 : "Le RN n'est pas majoritaire dans le pays, mais il y a une majorité de Français en colère", déclare le LR Xavier Bertrand

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Xavier Bertand invité de l'Evénement
Xavier Bertand invité de l'Evénement Xavier Bertand invité de l'Evénement (FRANCE TELEVISIONS)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Le président de la région Hauts-de-France était l'invité de l'Evénement après le débat entre Gabriel Attal, Jordan Bardella et Olivier Faure. Il a appelé les électeurs de droite à se mobiliser en faveurs des candidats LR.

Après le débat entre les trois représentants des trois blocs favoris dans les sondages pour les élections législatives, Xavier Bertrand était l'invité de "L'Événement" sur France 2, jeudi 27 juin. "Le RN n'est pas majoritaire dans le pays, mais il y a une majorité de Français en colère", a estimé le président de la région Hauts-de-France, après avoir été interrogé sur les sondages qui placent le Rassemblement national largement en tête. Le RN profite "des difficultés pour s'en sortir, même pour ceux qui travaillent. Des difficultés aujourd'hui pour pouvoir être en sécurité dans notre pays, (...) des difficultés pour avoir des services publics efficaces", a-t-il poursuivi.

Xavier Bertrand est ensuite revenu sur la déclaration de Marine Le Pen, qui a déclaré que le titre de "chef des armées" du président de la République est "honorifique". "Cela veut dire qu'elle ne veut pas respecter la Constitution. Cela veut dire qu'elle ne veut pas respecter la fonction de chef de l'Etat", a-t-il déclaré, avant d'estimer que ce propos devait faire plaisir à Vladimir Poutine, car il sous-entend qu'on "ne se battra pas pour défendre l'Ukraine".

L'ancien ministre de la Santé a ensuite à chercher à mobiliser ses électeurs. "A celles et ceux qui ne veulent pas d'un pays encore plus divisé avec le Rassemblement national, (...) je leur dis d'aller se mobiliser parce que le 7 juillet au soir, il sera trop tard", a-t-il exhorté. Il n'y aura pas de dissolution possible pendant une année. Ça veut dire que dans ces cas-là, ce sera monsieur Bardella à Matignon, pendant un an ferme, minimum." Xavier Bertrand estime qu'il y a une alternative avec les candidats LR, d'autant que la droite républicaine détient la majorité au Sénat. "Il n'y a que les candidats des Républicains, qui sont capables d'imposer ce changement de trajectoire, ce changement de politique." 

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