Résultats du 2d tour des législatives 2024 : "Cette dissolution, je ne l'ai pas choisie", affirme Gabriel Attal, qui remettra lundi sa démission
"Cette dissolution, je ne l'ai pas choisie, mais j'ai refusé de la subir", a déclaré Gabriel Attal, dimanche 7 juillet, après l'annonce des résultats du second tour des élections législatives. Le Premier ministre a annoncé qu'il présenterait lundi matin sa démission au président de la République.
"Ce soir, la formation politique que j'ai représentée dans cette campagne, quand bien même elle a réalisé un score trois fois supérieur à ce qui était prédit ces dernières semaines, ne dispose pas d'une majorité", a reconnu le chef du gouvernement.
Mais alors que la France "se prépare à accueillir le monde dans quelques semaines" pour les Jeux olympiques, "j'assumerai bien évidemment mes fonctions aussi longtemps que le devoir l'exigera", a-t-il ajouté.
Edouard Philippe critique aussi le résultat de la dissolution
L'union de la gauche est créditée de 177 à 192 sièges, selon une estimation Ipsos-Talan pour France Télévisions, Radio France, France 24, RFI et LCP. Le camp présidentiel se place en deuxième position avec entre 152 et 158 députés, devant le Rassemblement national et ses alliés, qui obtiennent entre 138 et 145 élus.
"Le centre de gravité du pouvoir sera (...) désormais, plus que jamais, entre les mains du Parlement", a-t-il poursuivi en invitant les députés à "inventer quelque chose de neuf, de grand, d'utile". "Notre espace politique devra se mettre au travail pour bâtir une offre politique nouvelle" basée sur des "valeurs claires : garantir l'union et ne jamais céder à la division, incarner l'autorité tout en conservant notre humanité, agir pour la sécurité", a développé Gabriel Attal.
Au sein du camp présidentiel, Edouard Philippe a également "regretté" la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée après les résultats des élections européennes. "La vérité est qu'aucun des blocs politiques de l'Assemblée ne dispose d'une majorité à lui seul pour gouverner. La dissolution de l'Assemblée, qui devait être un moment de clarification, a au contraire conduit à une grande indétermination", a estimé dimanche soir le président du parti Horizons.
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