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Motion de censure contre le gouvernement : "Ce n'est pas une position commune de la Nupes à ce stade", précise le premier secrétaire du PS Olivier Faure

"Je souhaite que toutes les décisions que nous prenons au nom de la Nouvelle union populaire écologique et sociale se prennent en commun et non pas du seul fait des uns ou des autres", déclare le socialiste alors qu'Eric Coquerel a évoqué le dépôt d'une motion de censure contre le gouvernement dès le 5 juillet.

Article rédigé par franceinfo
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Olivier Faure, premier secrétaire du PS, le 8 juin 2022. (SAMEER AL-DOUMY / AFP)

Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, affirme lundi 20 juin sur franceinfo que l'éventuel dépôt d'une motion de censure contre le gouvernement "n'est pas une position commune" de toutes les composantes de la Nupes "à ce stade".

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Le député LFI Eric Coquerel a déclaré dimanche envisager le dépôt d'une motion de censure contre le gouvernement dès le 5 juillet, jour du discours de politique générale de la Première ministre Elisabeth Borne devant l'Assemblée.

Olivier Faure, dont le parti est une composante de la Nupes, a pris un peu ses distances avec LFI sur ce sujet : "Ils en ont la possibilité. Ils ont le nombre de parlementaires nécessaires pour le faire. Mais je souhaite que toutes les décisions que nous prenons au nom de la Nouvelle union populaire écologique et sociale se prennent en commun et non pas du seul fait des uns ou des autres", a-t-il affirmé.

Un intergroupe pour définir la stratégie

Cela sonne comme un avertissement à La France insoumise. Les députés socialistes, même élus sous l'étiquette Nupes, semblent vouloir déjà cultiver leur différence ou tout du moins, ne pas être mis à l'écart : "Cela va être une discussion entre nous, entre les écologistes, les communistes, les Insoumis. À ce stade, nous n'en avons pas encore parlé, mais c'est une éventualité que nous devons évoquer ensemble", dit-il.

Olivier Faure appelle au dialogue permanent : "Il faut discuter de tout et nous allons mettre en place un intergroupe dans lequel nous devons définir ensemble les options stratégiques que nous défendons. Cela suppose que nous prenions de bonnes habitudes. Celle d'un travail en commun. Je le crois indispensable pour rester fidèle à notre état d'esprit de campagne", poursuit-il. "Pour ma part, je ne parle jamais au nom de cette nouvelle union sans avoir la possibilité de vérifier que je partage avec les autres la même option", souligne-t-il.

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