Législatives 2024 : un homme placé en garde à vue après l'agression d'une candidate du Rassemblement national en Savoie

"Le mis en cause, commerçant local, s'est présenté spontanément à la brigade de gendarmerie de La Rochette en début d'après midi", a annoncé le parquet de Chambéry, mercredi.
Article rédigé par franceinfo
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Marie Dauchy lors d'un meeting du Rassemblement national, pour le lancement de la campagne pour les élections municipales, à Paris, le 12 janvier 2020. (YANN CASTANIER / HANS LUCAS / AFP)

Un homme a été placé en garde à vue après l'agression de Marie Dauchy, candidate du Rassemblement national (RN) dans la 3e circonscription de la Savoie, a annoncé le parquet de Chambéry, mercredi 3 juillet. "Le mis en cause, commerçant local, s'est présenté spontanément à la brigade de gendarmerie de La Rochette en début d'après midi, et a été placé en garde à vue pour menaces de mort réitérées, injures et violences contraventionnelles", a écrit l'instance.

En début d'après-midi, Marie Dauchy avait annoncé sur X (anciennement Twitter), la suspension de sa campagne après avoir été "violemment agressée" sur le marché de La Rochette. Marine Le Pen lui avait alors apportée son "total soutien", sur le même réseau social.

Huit jours d'incapacité totale de travail

Selon le parquet de Chambéry, l'agresseur "l'aurait menacée de mort à plusieurs reprises, l'aurait injuriée, et aurait tenté de lui arracher par la violence les tracts qu’elle tenait dans sa main, manquant en raison de sa résistance de la faire chuter au sol à deux reprises ; il aurait également à deux reprises fait tomber au sol le téléphone portable de l'assistant" de Marie Dauchy, "lequel s’efforçait d’enregistrer la scène".  Le parquet précise que "le mis en cause reconnaît les injures publiques et admet avoir tapé dans les mains de la plaignante pour faire choir ses tracts au sol, mais conteste les menaces de mort réitérées".

Le médecin traitant de Marie Dauchy a établi un certificat médical faisant état de huit jours d'incapacité totale de travail. "Sur réquisition du parquet", la candidate doit maintenant être "examinée par un médecin légiste dans un cadre médico-légal".

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