Législatives 2022 : toujours pas d'accord entre insoumis et socialistes
Alors qu'Europe-Ecologie-Les-Verts et le Parti communiste ont rallié l'union de gauche, les socialistes tardent à se mettre d'accord avec la France insoumise. Point de divergences, le nombre des circonscriptions attribuées.
Le Parti socialiste n’a toujours pas rejoint l’union de la gauche. Les Insoumis s'impatientent : "Ça ne continuera pas demain. C’est l’engagement qu’on a pris. Ce n’est pas pour mettre la pression, mais à un moment il faut être en capacité de rentrer définitivement en campagne et de le faire dans de bonnes conditions". Le principal point de blocage, c’est la répartition des circonscriptions. Pour les insoumis, les socialistes en réclament trop : "On a décidé en fonction de leur implantation régionale et territoriale qu’il était normal de les traiter à une proportion bien supérieure à ce qu’ils pouvaient espérer du premier tour de la présidentielle".
100 circonscriptions pour les verts, 50 pour les communistes
Autre difficulté pour conclure un accord, la contestation d’une poignée d’élus locaux et de quelques éléphants. L’ancien premier Ministre Bernard Cazeneuve menace de quitter le parti en cas d’accord. Plus tôt, mardi 3 mai, le Parti communiste a rallié l’union. Il se voit attribuer 50 circonscriptions, dont 16 seraient gagnables. Il y a deux jours, Europe-Ecologie-Les-Verts en avaient obtenues 100.
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