Jean-François Copé renonce à son siège de député
Le deputé-maire LR de Meaux annonce mardi au "Figaro" qu'il ne se représentera pas en juin aux législatives.
Il n'avait pas le choix. Ou plutôt, la loi sur le non-cumul des mandats l'obligeait à en faire un. Dans une interview au Figaro datée du mardi 11 avril, Jean-François Copé annonce renoncer à son mandat de député pour se consacrer à sa mairie de Meaux (Seine-et-Marne).
"La décision a été difficile à prendre. Après mûre réflexion, le choix de me consacrer au développement de l'agglomération meldoise, qui compte près de 100 000 habitants, m'est apparu comme une évidence", indique l'ancien candidat à la primaire de la droite et du centre, devenu depuis un soutien de François Fillon.
"Je ferai entendre ma voix autrement"
Jean-François Copé en est persuadé : "C'est au niveau municipal que l'on peut vraiment améliorer la vie des Français." Faut-il comprendre qu'il abandonne la vie politique nationale ? Loin de là. "Je vais continuer de contribuer aux débats qui passionnent les Français à travers ce que je vois et ce que je fais, en tant que décideur local, loin des préjugés parisiens", explique-t-il, avant d'ajouter, sans plus de précisions : "Ne pouvant plus être député, je ferai entendre ma voix autrement."
Interrogé sur la campagne présidentielle, l'élu est convaincu qu'"une page se tourne". "La droite française devra repenser son contenu idéologique et son organisation. Les temps ont changé. Nous devrons en parler ensemble, et j'entends bien prendre une part active à ces débats", conclut-il.
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