: Carte Législatives : la France du vote En marche ! au premier tour
La République en marche et son allié du MoDem a obtenu 32,32%, selon les résultats définitifs. Le mouvement d'Emmanuel Macron pourrait obtenir entre 415 à 455 sièges, à l'issue du second tour.
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La République en marche (LREM) a le sourire. A l'issue du premier tour des élections législatives, dimanche 11 juin, le mouvement d'Emmanuel Macron est bien parti pour obtenir une majorité absolue à l'Assemblée nationale. Selon les résultats définitifs du scrutin, le bloc LREM-MoDem obtient 32,32% des voix, devant le bloc LR-UDI (21,56%) et le Front national (13,2%). La projection Ipsos en sièges donne entre 415 à 455 sièges au mouvement d'Emmanuel Macron, devant l'alliance LR-UDI (entre 70 à 110 sièges) et la gauche de gouvernement (PS-PRG-EELV-DVG) qui obtiendrait entre 20 et 30 sièges.
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"Plus qu'une vague, je crois qu'on s'approche d'un raz-de-marée ou d'un tsunami", indique Alexis Massart, politologue et spécialiste des familles politiques centristes, interrogé par franceinfo. "Il n'y a pas, comme en 1993 pour la droite, des dizaines de candidats En marche ! élus dès le 1er tour. Donc, oui c'est un raz-de-marée mais qu'il faut tempérer en raison du faible niveau de participation", nuance Martial Foucault, directeur du Cevipof, le centre de recherche en sciences politiques de Sciences Po.
Pour la première fois, une seule force politique est en mesure de dominer complètement l'Assemblée. C'est un phénomène nouveau qui est d'autant plus inexplicable qu'il n'y a aucun ancrage historique local.
Martial Foucaultfranceinfo
"Il faut remettre nos logiciels à zéro"
Au niveau de la répartition géographique, En marche ! réalise ses meilleurs scores dans ses fiefs habituels : les grandes métropoles et l'Ouest de la France (particulièrement la Bretagne). Il est faible dans le Nord-Est et au sud du Massif central. "Mais en même temps, En marche ! est en train de remettre en cause nos habitudes de géographie électorales, il faut remettre nos logiciels à zéro", note Alexis Massart, "cette nouvelle force centriste est en train de tout avaler et de déstructurer totalement nos repères".
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