Assurance-vie : les assureurs et banquiers se hâtent de retrouver les bénéficiaires
Depuis le 1er janvier, la loi renforce les obligations des assureurs, mais aussi des banques. Explications.
L'État a décidé de faire le ménage dans le monde de l'assurance-vie. Longtemps, les assureurs n'ont pas mis beaucoup de bonne volonté à retrouver les bénéficiaires de cette épargne quand les détenteurs étaient décédés. On estime que cinq milliards d'euros dorment dans les caisses. Mais depuis le 1er janvier, la loi renforce les obligations des assureurs, mais aussi des banques.
"Beaucoup mieux rédigés"
De nombreux Français ignorent qu'ils sont les bénéficiaires d'une assurance-vie ou d'un compte bancaire tombé dans l'oubli. L'assureur ou le banquier traîne pour les contacter. La nouvelle loi Eckert renforce les obligations de recherches. L'an dernier, quatre assureurs ont été épinglés. Les généalogistes se voient soudainement très solliciés par des assureurs pressés tout à coup de retrouver les bénéficiaires des contrats de souscripteurs décédés. "C'était des vieux contrats d'assurance-vie. Maintenant, lorsqu'on souscrit un contrat d'assurance-vie, les clauses sont beaucoup mieux rédigées. À l'avenir, on fera beaucoup moins appel à des sociétés comme la nôtre", explique Guillaume Roehrig, généalogiste.
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