Transports sanitaires : des patients contraints au covoiturage ?
Une habitude. Pour aller à la clinique pour fois par semaine, un patient rencontré par les équipes de France Télévisions partage son ambulance. Un covoiturage qui lui plaît et qui lui a permis de nouer des liens. L'ambulancier assure que le covoiturage représente un gain de temps lorsque les patients qu'il transporte habitent à proximité les uns des autres.
L'assurance maladie veut faire des économies
Partager son ambulance ou son taxi sera bientôt une obligation pour les patients transportés assis, sauf avis contraire du médecin prescripteur. Les transporteurs devront aller chercher deux à trois patients, avec un détour de 30 km maximum. Les patients atteints d'affection de longue durée, sous chimiothérapie ou dialysés craignent les risques de contamination et la fatigue. L'assurance maladie espère économiser 1500 millions d'euros avant la fin de l'année 2025 grâce au covoiturage, qui pourrait devenir obligatoire en septembre prochain.
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