Flamme olympique 2024 : une semaine de vie en mer à bord du Belem

Publié le 03/05/2024 22:24

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Flamme olympique 2024 : une semaine de vie en mer à bord du Belem

France 2 - M. Boisseau, J. Pelletier, J. Cordier, images drone Fondation Belem Caisse d'Épargne

France Télévisions

JT de 20h

Édition du vendredi 3 mai 2024

Une semaine s'est écoulée depuis le départ du Belem de la Grèce, vendredi 3 mai. À son bord, les équipes de France Télévisions tiennent compagnie aux marins avant l'arrivée à Marseille (Bouches-du-Rhône).

Sept jours après avoir quitté les côtes grecques, le trois-mâts ne connaît pas de repos et fend les flots d'une mer déchaînée. Pour affronter ces conditions, le commandant a ordonné à l'équipage de replier les voiles, sous la pluie. "C'est bien fatiguant, c'est physique de fou et c'est sport mais c'est pas grave, on garde le sourire", raconte la marin stagiaire Clara Labruyère. Avant le vendredi 3 mai, le Belem avait navigué sur une mer Méditerranée apaisée.

Le 61ème passager

Grand soleil, décor paradisiaque, le canal de Corinthe en Grèce, l'escorte de la Marine italienne dans le détroit de Messine et le buffet du commandant, mercredi, face au Stromboli. Sur le Belem, la flamme est immortalisée lors d'instants magiques, sur un vieil instrument de navigation ou tout en haut du mât principal. Les trois gardiens l'emmènent partout avec eux. Midi et soir, la flamme descend même dans la salle à manger. "C'est une petite mascotte", relève le médecin de bord.

Les douze jours de voyage sont longs, alors les jeunes marins stagiaires découvrent un nouveau rapport au temps. Heureusement, ils sont sur le Belem comme des poissons dans l'eau et le groupe vit bien, comme peuvent le dire les joueurs de football en interview. Dans cinq jours, à l'arrivée à Marseille, la flamme quittera le navire pour sillonner la France. L'équipage en sera dépossédé ; mais les 60 marins du Belem resteront toujours liés à ce lumineux 61ème passager.

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