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Les 4 VĂ©ritĂ©s - Eric Coquerel : "Les cheminots dĂ©fendent l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral"

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Eric Cocquerel : "Les cheminots dĂ©fendent l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral"
Eric Cocquerel : "Les cheminots dĂ©fendent l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral" Eric Cocquerel : "Les cheminots dĂ©fendent l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral" (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

À la veille de la premiĂšre journĂ©e de grĂšve contre la rĂ©forme de la SNCF, Eric Coquerel Ă©tait l’invitĂ© des 4 VĂ©ritĂ©s lundi 2 fĂ©vrier. Le dĂ©putĂ© de la France insoumise est revenu sur la nĂ©cessitĂ© de soutenir le mouvement de grĂšve des cheminots.

La premiĂšre journĂ©e de grĂšve contre la rĂ©forme de la SNCF s’annonce particuliĂšrement suivie. Le trafic devrait ĂȘtre trĂšs fortement perturbĂ© de lundi soir jusqu’à mercredi. Une galĂšre pour les usagers qui ne seront pas les seuls Ă  pĂątir de cette situation. "Il y a deux catĂ©gories de population qui vont souffrir. D’abord les salariĂ©s. Quand vous faites grĂšve, vous n’ĂȘtes pas payĂ©. Et puis il y a les usagers que nous sommes. Maintenant, qui est responsable de cette grĂšve ? Qui attaque le service public de la SNCF ? Qui menace en rĂ©alitĂ© la SNCF de privatisation ? C’est le gouvernement. Donc, tournons-nous vers les responsables, faisons pression pour souhaiter une chose : que les cheminots gagnent", a dĂ©noncĂ© Eric Coquerel, dĂ©putĂ© de la France insoumise.

Emmanuel Macron est "dĂ©terminĂ© Ă  casser ce qui reste de l’État social"

Pour l’élu, "les cheminots dĂ©fendent l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral". Et de dresser un parallĂšle avec les grandes grĂšves de 1995 : "Au dĂ©but, les Français Ă©taient moins favorables aux grĂ©vistes. Et puis au bout d’un moment quand une grĂšve s’installe, les arguments viennent sur la table. Et lĂ , on se rend compte que ce ne sont pas juste des gens qui dĂ©fendent leurs intĂ©rĂȘts catĂ©goriels. Ce sont des gens qui dĂ©fendent l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral".
Eric Coquerel et la France insoumise appellent Ă  une "mobilisation citoyenne qui permettrait Ă  tout le monde - pourquoi pas avec une marche un week-end - de soutenir ces mobilisations". Le dĂ©putĂ© croit possible de faire reculer Emmanuel Macron, mĂȘme s’il est dĂ©terminĂ© "Ă  casser ce qui reste de l’État social en France au profit d’une politique nĂ©o-libĂ©rale".

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