À l'Assemblée nationale, le débat a été houleux ce mardi 3 avril, journée de grève à la SNCF.
Dès le début des questions au gouvernement, la réforme de la SNCF s'invite sans surprise dans les débats ce mardi 3 avril, jour de grève massive des cheminots. Le ton est donné par l'opposition de droite, qui estime que la réforme "ne règle pas les vrais soucis de la SNCF". Le Premier ministre dénonce alors le "statu quo inacceptable" et juge que "les grévistes, comme les millions de Français qui veulent se déplacer, doivent être respectés."
Un moment clé du quinquennat
Le gouvernement vante une réforme ambitieuse quand la France insoumise parle d'une "SNCF bradée" par la voix de François Ruffin. La ministre des Transports répond en martelant la même formule à plusieurs reprises : "Qui peut comprendre que les syndicats se lancent dans un conflit long et pénalisant ?". L'exécutif en a conscience : ici se joue un moment clé du quinquennat.
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