Cet article date de plus de quatre ans.

Grève SNCF : tribulations des passagers dans l'ouest de la France

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Grève SNCF : tribulations des passagers dans l'Ouest
Grève SNCF : tribulations des passagers dans l'ouest de la France Grève SNCF : tribulations des passagers dans l'Ouest (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

La grève des agents SNCF d'un centre de maintenance rend les voyages dans l'ouest de la France très compliqués. Une équipe de France 2 a tenté de rejoindre Rennes (Ille-et-Vilaine) depuis Paris, jeudi 31 octobre.

Alors qu'une grève du technicentre de Châtillon, dans les Hauts-de-Seine, a fortement perturbé le trafic du réseau Atlantique, la SNCF annonce assurer 8 trains sur 10 à partir de jeudi 31 octobre, début d'un weekend prolongé de la Toussaint. Dès le jeudi, une équipe de France 2 est allée essayer de prendre un train depuis Paris en direction de l'ouest de la France, et Rennes (Ille-et-Vilaine) en particulier. Premier constat, aucun billet n'est disponible à la vente, tous les trains sont pleins. Il faut alors essayer de monter dans l'une des rames sans titre de transport.  

Un trajet trois fois plus long  

Face à un premier échec, devant une contrôleuse intransigeante, une seconde tentative s'avère fructueuse. Un contrôleur permet de monter sans billet, et promet d'arranger la situation au wagon-bar. Ce dernier est bondé, rempli de personnes vivant la même situation. Des dizaines de voyageurs sont assis à terre, et le contrôleur ne fera pas payer le prix d'un billet. Il faut dire que le train roule avec une rame, au lieu de deux habituellement.  

"On est 700 dans un train qui est censé en transporter à peu près 300. On est presque 300 personnes debout", constate une voyageuse de fortune. "Vivement la privatisation", espère une autre. Arrivée à Nantes (Loire-Atlantique), l'équipe du 20 Heures a dû prendre un TER pour arriver à Rennes. Le temps de trajet total a été multiplié par trois.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.