Pour la première fois, le front syndical se fissure à la SNCF. Certains syndicats, comme la CFDT, changent de ton. "Sur la question de l'ouverture à la concurrence, il y a eu quelques avancées avec la prise en compte d'amendements portés par les cheminots CFDT", a expliqué ce matin Laurent Berger sur RTL. Pour la première fois la ministre des Transports prend des engagements noir sur blanc.Une lettre du gouvernement aux réformistesDans une lettre que France 2 s'est procuré, Elisabeth Borne écrit qu'il n'y aura aucune obligation pour les cheminots d'aller travailler dans des entreprises concurrentes, cela se fera en ayant "recours au volontariat". Par ailleurs la ministre écrit que ces derniers conserveront la "garantie d'emploi et du régime spécial de retraite". L'Unsa, l'autre syndicat réformiste, se dit aussi satisfait des avancées, mais pas question pour l'heure de cesser la mobilisation. Aucune porte ouverte en revanche pour les syndicats CGT et Sud Rail, à qui la ministre des Transports n'a pas fait parvenir de lettre. Les réunions entre les syndicats et le gouvernement reprennent dès lundi.