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Vidéo Grève à la SNCF : François Asselin craint "un maximum d'emmerdements" pour les chefs d'entreprise

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Article rédigé par franceinfo
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Le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), François Asselin, a estimé, mercredi sur franceinfo, que le coût de la "grève à rallonge" à la SNCF est toutefois "difficile à évaluer".

En lançant une grève en pointillé pendant trois mois à la SNCF, "les cheminots évitent d'avoir un maximum de contraintes et nous, nous avons un maximum d'emmerdements", a lancé, mercredi 4 avril sur franceinfo, François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME).

Beaucoup de chefs d'entreprise sont obligés de prendre le train, soit pour se rendre à leurs bureaux, soit pour assurer des rendez-vous commerciaux

François Asselin

à franceinfo

"Nous sommes dans un pays où l'activité économique très centralisée sur les grandes métropoles", a expliqué François Asselin. Selon le président de la CPME, "quand elles ne sont plus desservies par les transports en commun, cela a un impact direct sur [le] quotidien".

Un coût "difficile à évaluer" pour les entreprises

Le coût de cette "grève à rallonge", selon l'expression de François Asselin, est toutefois "difficile à évaluer". Elle est, quoi qu'il en soit, "bien embêtante pour l'ensemble du tissu économique", a estimé le président du syndicat patronal.

Le président de la CPME ne croit pas vraiment aux solutions alternatives, comme le télétravail. "Ces solutions peuvent durer de façon momentanée, mais quand cela dure, c'est déjà beaucoup plus compliqué. Vous avez beaucoup d'activités où vous avez besoin de faire équipe, où il faut tout le monde dans le même bureau. Il y a des limites au télétravail", a souligné François Asselin.

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