: Vidéo Eric Ciotti demande à Emmanuel Macron "d'annuler l'augmentation des taxes" sur les carburants
Le député Les Républicains a demandé mardi à l'exécutif de ne pas créer "une usine à gaz" pour aider les automobilistes, mais de privilégier une solution "simple".
"Nous vous demandons l'annulation des taxes. Celles qui ont déjà eu lieu et naturellement celles du 1er janvier prochain", a lancé Eric Ciotti, député Les Républicains (LR) des Alpes-Maritimes sur franceinfo mardi 6 novembre. L'élu, proche de Laurent Wauquiez, répondait ainsi à Emmanuel Macron, qui a proposé sur Europe 1 "d'améliorer" le chèque énergie et un système de "défiscalisation" pour les Français obligés de prendre leur voiture pour aller travailler.
Cette annulation des taxes est "la mesure la plus simple, la plus efficace, la plus pragmatique, la plus rapide", a souligné Eric Ciotti, ajoutant qu'il veut éviter la création d'"une usine à gaz". "On voit bien les technocrates de Bercy imaginer les moyens de faire un effet d'annonce qui ne sera pas suivi d'effet. C'est d'une complexité extrême", a-t-il déploré.
Un "soutien" au mouvement du 17 novembre
Une contestation s'organise pour dénoncer la hausse de la fiscalité sur les carburants. "Je soutiens ce mouvement. Il y a une colère des Français. Il faut que cette colère soit entendue", a martelé Eric Ciotti, s'adressant à nouveau au chef de l'État. "Il faut qu'il entende la colère des Français. Il faut qu'il entende ce ras-le-bol fiscal qui s'exprime. (...) Aujourd'hui, il y a une situation qui est devenue insupportable. Il y a des millions de Français qui n'ont pas d'autre choix que d'utiliser leur voiture pour aller travailler", a-t-il poursuivi.
"Pourquoi cette fiscalité punitive, directive, ce prêt-à-penser où on dirait aux Français comment ils doivent se comporter. Dans cette affaire, il y a beaucoup d'hypocrisie, beaucoup de double langage", a également dénoncé le député LR. Eric Ciotti propose d'imposer "des normes beaucoup plus strictes" et "d'aller progressivement jusqu'à la disparition des véhicules diesels". "On ne peut pas avoir comme seul levier d'action que la fiscalité. C'est de l'hypocrisie pour se servir des automobilistes comme des vaches à lait", a-t-il conclu.
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