Carburants : les pompistes indépendants inquiétés par la vente à perte
Un carburant moins cher, qui pourrait être vendu à perte à partir du 1e décembre. Bien accueillie par les automobilistes, la ristourne est impossible à appliquer pour une station indépendante de Poix-Terron, un village de 900 habitants dans les Ardennes. "Ce n’est pas possible. On essayera de réduire les marges peut-être un petit peu plus, si vraiment il y a de gros écarts. Mais ça va nous faire de la difficulté", explique le gérant, Jean-Baptiste Leblanc.
Un arrêt de mort pour les 2 500 stations indépendantes
La mesure résonne comme un arrêt de mort pour les 2 500 stations indépendantes françaises. Certains habitants se disent solidaires. "Ça fait vivre, au moins, les gens du village", estime une riveraine. À Sancy, dans le Puy-de-Dôme, la vente à perte n’est pas non plus envisageable dans la station indépendante, où le carburant représente 80 % du chiffre d’affaires. Elle n’a ni la trésorerie, ni l’activité d’une grande surface pour se permettre de supprimer ses marges.
Pour soutenir les petites stations-service, le gouvernement vient d’annoncer un fonds de compensation pendant les six mois d’autorisation de vente à perte.
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