Cet article date de plus de deux ans.

Grève : le monde politique divisé face au mouvement dans les raffineries

Publié
Temps de lecture : 1min
Grève : le monde politique divisé face au mouvement dans les raffineries
Grève : le monde politique divisé face au mouvement dans les raffineries Grève : le monde politique divisé face au mouvement dans les raffineries (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - T. Franceschet
France Télévisions

Le mouvement de grève qui touche les raffineries a suscité de nombreuses réactions politiques. Certains élus sont venus en soutien des grévistes, quand d'autres ont déploré les blocages.

La grève et les blocages dans les raffineries divisent la classe politique, jeudi 13 octobre. À gauche, la France insoumise affiche clairement son soutien au mouvement. Avant cela, elle plaidait déjà ​pour une taxation des profits exceptionnels des entreprises comme Total. François Ruffin, député insoumis, est allé à la rencontre des grévistes de Gonfreville-l'Orcher (Seine-Maritime). "Macron, ça fait six mois qu'il aurait dû se charger de réquisitionner les super-profits pour qu'ils bénéficient à tous, à tous les automobilistes, à tous les Français. Ça fait six mois qu'il s'en lave les mains, ça fait six mois qu'il bouge pas, ça fait six mois qu'il laisse Pouyanné (PDG de Total, ndlr) et compagnie se gaver", a-t-il déclaré à son auditoire du jour. L'écologiste Sandrine Rousseau a pour sa part appelé à une extension du mouvement.

La droite accuse la "gréviculture"

Du côté de la majorité, on dit non au blocage, mais on soutient les demandes de hausse de salaires. Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, estime par exemple que "Total doit augmenter ses salaires". À droite, en revanche, Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, déplore que les blocages empêchent les Français d'aller travailler, dénonce la "gréviculture" et estime que le gouvernement "a trop tardé".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.