Le mouvement des "gilets jaunes" cherche à poursuivre son action
Sans leader politique ou syndical, les actions des "gilets jaunes" peuvent-elles s'inscrire dans la durée et peser sur l'exécutif ? Les plus déterminés organisent la résistance.
C'est la pause pour ce groupe de "gilets jaunes" de Monthyon, en Seine-et-Marne, dimanche 18 novembre. Après une matinée de blocage, le week-end s'achève, il est temps pour chacun de prendre des décisions pour la suite du mouvement. Certains, comme Nadia Renault, juriste, ont décidé de sacrifier leurs derniers jours de congé pour rester mobilisés. Dans ce groupe, chacun cherche ses propres solutions. Ils sont unanimes : la lutte doit se poursuivre.
Appel à défiler à Paris le 24 novembre
Mais s'ils veulent continuer à jouer les gêneurs en "gilets jaunes", certains vont devoir se mettre en grève. Est-ce possible dans un mouvement qu'aucun syndicat ne soutient ? Non dans le secteur public. En revanche, c'est plus simple dans le secteur privé. Selon l'avocate spécialiste du travail Lysa Halimi, il faut d'abord informer son employeur de ses revendications professionnelles. À partir de lundi 19 novembre, les "gilets jaunes" comptent sur le concours des routiers pour maintenir les blocages, même si la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) n'appelle pas à rejoindre le mouvement. Sur les réseaux sociaux, de nouveaux appels au rassemblement apparaissent déjà. Le plus relayé est un rendez-vous national à Paris samedi 24 novembre.
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