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L'Etat veut investir 8,6 milliards d'euros dans les transports régionaux d'ici à 2027

Selon Clément Beaune, cette somme représente une hausse "de 50%" par rapport aux précédents contrats passés avec les exécutifs régionaux sur la période 2015-2022.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre des Transports, Clément Beaune, au Sénat, à Paris, le 31 mai 2023. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

L'Etat veut consacrer dans les cinq années à venir 8,6 milliards d'euros aux transports régionaux, a annoncé, mardi 6 juin, le ministre délégué aux Transports. Selon Clément Beaune, cette somme représente une hausse "de 50%" par rapport aux précédents contrats de plan, passés sur la période allant de 2015 à 2022 avec les exécutifs régionaux.

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"On commence la discussion avec les régions pour la mise en œuvre concrète du plan de 100 milliards d'euros [pour le ferroviaire] d'ici 2040" promis par la Première ministre Elisabeth Borne, a déclaré le ministre à des titres de la presse quotidienne régionale.

Clément Beaune doit obtenir formellement le feu vert du Conseil des ministres, mercredi, pour lancer sur ces bases les négociations avec les collectivités locales (essentiellement les régions, mais aussi les agglomérations pour les futurs RER métropolitains) afin de conclure les contrats de plan Etat-région (CPER) sur la période 2023-2027. "Dans les contrats précédents, l'Etat mettait moins de 50% et les régions un peu plus. On attend à peu près la même répartition", a relevé le ministre. Selon lui, "la priorité est donnée au ferroviaire et aux transports publics dont l'enveloppe augmente de 90% par an", un "quasi-doublement de l'effort".

Une enveloppe de 800 millions pour les RER métropolitains

Pour les futurs RER métropolitains, l'enveloppe prévue par l'Etat est de 800 millions d'euros. Il cite Strasbourg, où le projet est déjà lancé, mais à améliorer pour cause de dysfonctionnements, celui de Lille, qui est "très avancé", et ceux de Nantes, Rennes et Rouen.

Pour le fret, le ministre prévoit 900 millions d'euros. Les grands projets, comme la modernisation du réseau ferré ou les nouvelles lignes à grande vitesse, ne sont pas compris dans les CPER, et "bénéficient de financements ad hoc", a noté le ministre.

"On augmente aussi les crédits sur le fluvial, le portuaire et les vélos-routes. La part du routier va reculer puisque 70% des crédits seront consacrés au train et aux transports publics. Il faudra donc être plus sélectif sur les projets routiers", a ajouté le membre du gouvernement, selon qui "l'objectif est de signer tous les contrats d'ici l'automne".

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