: Vidéo Manifestation du 14-Juillet : "S'en prendre aux forces de police devrait systématiquement faire l'objet d'une sanction", juge François-Xavier Bellamy
"Si ces images sont possibles, c'est à cause du sentiment d'impunité que beaucoup partagent lorsqu'ils s'attaquent à des forces de l'ordre", a estimé mercredi sur franceinfo l'eurodéputé Les Républicains après les affrontements en marge d'une manifestation de soignants et de "gilets jaunes" à Paris.
"Il faut redire que s'en prendre aux forces de police ne devrait jamais être un acte anodin et devrait systématiquement faire l'objet d'une sanction. Si ces images sont possibles, c'est à cause du sentiment d'impunité que beaucoup partagent lorsqu'ils s'attaquent à des forces de l'ordre", a estimé mercredi 15 juillet sur franceinfo François-Xavier Bellamy, eurodéputé Les Républicains, alors que des policiers ont été pris à partie par plusieurs personnes et ont dû reculer, en marge d'une manifestation de soignants et de "gilets jaunes" à Paris, mardi 14 juillet.
François-Xavier Bellamy a aussi regretté qu'Emmanuel Macron n'ait "pas dit un mot" sur la mort de la gendarme Mélanie Lemée et du chauffeur de bus de Bayonne Philippe Monguillot lors de son interview télévisée. Il a aussi déploré que le chef de l'Etat n'aborde le rapport entre la police et la population "que pour prolonger la suspicion qui pèse sur les forces de police, en évoquant par exemple les caméras dont les policiers devraient être dotés, en évoquant le risque de violences policières".
Il faut cesser de reculer devant cette espèce de suspicion permanente portée sur les forces de l'ordre.
François-Xavier Bellamy, eurodéputé LRà franceinfo
Selon l'eurodéputé LR, "il n'y a pas de vie démocratique possible si la police, la gendarmerie, ne peuvent pas faire correctement leur travail et sont en permanence placées dans la position d'accusé au lieu d'être reconnues comme celles qui garantissent notre paix et notre sécurité."
François-Xavier Bellamy a dénoncé "la montée d'une forme de brutalité qui remplace la conversation par la confrontation permanente jusqu'à la violence la plus brutale". Pour lui, pour empêcher ces "violences contre les policiers", il faut "rétablir les conditions d'une justice efficace". Selon l'eurodéputé, "la paupérisation de la justice a laissé notre justice pénale incapable d'apporter à chaque délit la sanction qui devrait lui être donnée."
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