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Vidéo Stanislas Guerini : "Ce n’est pas la personne de Benjamin Griveaux qui est attaquée"

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Durée de la vidéo : 28 min
Stanislas Guerini : "Ce n’est pas la personne de Benjamin Griveaux qui est attaquée"
Stanislas Guerini : "Ce n’est pas la personne de Benjamin Griveaux qui est attaquée" Stanislas Guerini : "Ce n’est pas la personne de Benjamin Griveaux qui est attaquée" (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
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Le délégué général de LREM est l’invité de "Dimanche en politique", le 6 janvier 2019. Il réagit notamment à l’Acte VIII des "gilets jaunes" et à l’attaque du ministère occupé par Benjamin Griveaux.

La rentrée est tendue pour le gouvernement. Samedi 5 janvier, l’Acte VIII des "gilets jaunes" a notamment été marqué par l’attaque des bureaux du porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux.

Invité sur le plateau de "Dimanche en politique", le numéro un de LREM, Stanislas Guerini, réagit à cette actualité brûlante : "J’ai échangé avec Benjamin Griveaux dans la soirée du samedi 5 janvier. Il n’est pas sous le choc. Je pense que tous les Français sont choqués, en revanche. Quand on attaque les ministères, mais aussi quand on attaque des policiers pour les frapper, les tuer, quand on attaque des médias, quand on attaque des préfectures, quand on attaque des mairies (…), c’est la République, c’est-à-dire notre bien commun, qu’on attaque".

"Il ne faut pas que ce mouvement soit capturé par quelques-uns"

Le délégué général du parti présidentiel approfondit ses explications. "Cette rhétorique qui consiste à faire le lien avec la personne de Benjamin Griveaux, disant de façon quasiment à justifier qu’il ait pu être attaqué et que son ministère ait pu être attaqué physiquement parce qu’il a pu prononcer tel ou tel propos, ça me semble insupportable. Je l’ai entendu dans la bouche de responsables politiques. Moi, je n’en peux plus, de ces propos qui ne savent pas condamner fermement les violences."

Stanislas Guerini a par ailleurs affirmé qu’il partageait l’opinion de Benjamin Griveaux sur le fond. "Il y a un mouvement qui est d’origine populaire, qui portait des aspirations sociales, bien souvent légitimes et partagées par un grand nombre de Français. Il ne faut pas que ce mouvement soit capturé par quelques-uns qui n’ont rien à voir avec le mouvement social, qui ne veulent que faire tomber le gouvernement (...) Ceux-là, il faut les dénoncer."

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