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"Si être 'gilet jaune', c'est vouloir que le travail paie mieux, moi aussi je suis 'gilet jaune'", affirme Emmanuel Macron

Le président de la République, qui s'exprimait devant des journalistes, a également assuré qu'il n'excluait pas un référendum.

Article rédigé par franceinfo
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Le président de la République lors d'une conférence de presse au Caire (Egypte), le 28 janvier 2019. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Débattre pour sortir de la crise des "gilets jaunes". C'est l'objectif d'Emmanuel Macron, comme il l'a confié à quelques journalistes, dont ceux de Paris Match et du Figaro, jeudi 31 janvier. Le président de la République est revenu sur ce mouvement de contestation né en novembre en France.

"Si être 'gilet jaune', c'est vouloir moins de parlementaires et que le travail paie mieux, moi aussi je suis 'gilet jaune' !" a déclaré Emmanuel Macron. Il s'est ensuite longuement exprimé sur le référendum. Si référendum il doit y avoir, "il faut faire en sorte que le Parlement ne puisse pas revenir pendant au moins quelques années sur le choix des Français", estime-t-il.

Dans le même temps, le président ne veut pas que le vote populaire invalide ce que le Parlement vient de voter. Il n'y aura donc pas de référendum sur l'impôt sur la fortune (ISF). Mais Emmanuel Macron a assuré que, sur les autres sujets, il "n'excluait rien"

"Jojo avec un gilet jaune"

Emmanuel Macron critique, comme souvent, les chaînes d'information en continu, et leurs "commentaires permanents" : sur leurs antennes, selon lui, "Jojo avec un gilet jaune a le même statut qu'un ministre ou un député !". La réponse à ces "commentaires permanents, c'est peut-être le débat permanent", la "délibération permanente". La phrase fait depuis réagir. "La République, c’est précisément de penser que 'Jojo' mérite la même considération qu’un député ou un ministre", a par exemple écrit le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure. 

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