Cet article date de plus de cinq ans.

Pour le gouvernement, "l'incendie allumé par les 'gilets jaunes' n'est toujours pas éteint"

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Pour le gouvernement,  "l'incendie allumé par les gilets jaunes n'est toujours pas éteint"
Pour le gouvernement, "l'incendie allumé par les gilets jaunes n'est toujours pas éteint" Pour le gouvernement, "l'incendie allumé par les gilets jaunes n'est toujours pas éteint" (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

L’opposition continue entre le gouvernement et les "gilets jaunes". Le journaliste Thierry Curtet dresse, en direct de l’Élysée (Paris), un état des lieux du rapport de force.

La rentrée gouvernementale ne s’est pas opérée dans le calme. Comme l’explique Thierry Curtet, en direct du palais de l’Élysée (Paris), le pouvoir exécutif est toujours préoccupé par le mouvement des "gilets jaunes". "Cette rentrée pour le gouvernement n'est pas une rentrée tranquille, car l'incendie allumé par les 'gilets jaunes' n'est toujours pas éteint."

"Le gouvernement estime avoir fait les concessions nécessaires"

"D'un côté, le gouvernement estime avoir fait les concessions nécessaires, explique le journaliste. Son message est maintenant clair : fermeté tout d'abord. Les préfets ont reçu pour consigne de faire évacuer les derniers points de blocage, par la force si nécessaire. De l'autre côté, le gouvernement avait affiché une volonté de dialogue, mais en maîtrisant le tempo, le calendrier, avec le grand débat qui démarrera le 15 janvier prochain." Les "gilets jaunes" ne l’entendent pas de cette oreille. "En face, une partie des gilets jaunes entend bien faire de l'interpellation de l'un de ses leaders un argument politique, en se victimisant pour tenter de relancer la mobilisation qui faiblit samedi après samedi", analyse Thierry Curtet. Quelle stratégie va l'emporter ? C'est tout l'enjeu de l'"acte 8" des "gilets jaunes", qui se tiendra samedi 5 janvier. Les manifestations devraient en effet donner un nouvel aperçu du rapport de force.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.