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Pompier frappé lors du 1er-Mai à Paris : la suspecte placée sous contrôle judiciaire, son procès renvoyé au 1er juin

La femme de 38 ans est soupçonnée d'avoir tenté d'empêcher un pompier d'éteindre un incendie de palettes et de lui avoir donné des coups, en marge du défilé du 1er-Mai à Paris.  

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une manifestante se saisit de la lance à eau d'un pompier, en marge du défilé du 1er-Mai à Paris, le 1er mai 2022.  (ALAIN JOCARD / AFP)

Le procès de la femme soupçonnée d'avoir agressé un pompier en marge du défilé du 1er-Mai à Paris est renvoyé au 1er juin, à la demande de la prévenue, a constaté une journaliste de franceinfo au tribunal judiciaire de Paris mercredi 4 mai. Elle est en attendant placée sous contrôle judiciaire. 

Une interdiction de participer à une manifestation ainsi que de porter une arme a également été décidée par le tribunal. Une expertise médico-psychologique de la suspecte a par ailleurs été ordonnée. 

Le procureur de la République avait demandé son placement en détention provisoire en attendant son procès, expliquant que "ça n'a rien d'anodin mais cette mesure exceptionnelle nous paraît une mesure proportionnée à la gravité des faits et à un risque de réitération".

Trois nuits de garde à vue 

Cette femme de 38 ans s'est montrée très fébrile dans le box des prévenus après trois nuits passés en garde à vue. Elle a pleuré pendant la brève audience, se prenant la tête entre ses mains, alors que le tribunal étudiait sa personnalité. La mère de deux enfants, street médic bénévole pendant les manifestations, a une formation d'aide-soignante mais elle travaille dans une entreprise où elle forme des personnes au nettoyage.

Selon les informations de franceinfo, cette femme est une habituée des cortèges de "gilets jaunes". Des appels à manifester en faveur du mouvement, lancés il y a encore quelques semaines, sont publiés sur son compte Facebook. Par ailleurs, elle se présente comme une militante anti-pass sanitaire et se revendique des convois de la liberté, créés par des chauffeurs routiers au Canada pour dire leur opposition aux mesures sanitaires contre le Covid-19.

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