Place Garibaldi, à Nice (Alpes-Maritimes), des dizaines de personnes se sont réunies, lundi 25 mars, en soutien à Geneviège Legay. C'est là que la septuagénaire bravait l'interdiction de manifester avec d'autres "gilets jaunes", samedi 23 mars, lorsqu'elle a été projetée à terre et blessée à la tête suite à une charge des policiers. "Elle ne peut pas rester debout, témoigne sa fille Delphine. La seule chose qu'elle m'ait dite, c'est qu'elle se souvient du choc, et ensuite un grand trou noir jusqu'à son réveil aux urgences."Une plainte de la famille pour violences volontairesUne enquête a été ouverte suite à l'incident, avec plusieurs questions : Geneviève Legay a-t-elle été poussée, et si oui par qui ? Le procureur de la République de Nice, Jean-Michel Prêtre, qui a visionné les images, parle d'un acte involontaire et assure qu'aucun policier n'a directement touché la septuagénaire. "On ne voit aucun geste intentionnel", dit-il. Les proches de Geneviège Legay ont malgré tout décidé de porter plainte pour violences volontaires.