Manifestations violentes : le gouvernement durcit le ton
Face à des manifestations de plus en plus violentes, le gouvernement a annoncé plusieurs mesures répressives.
Le rond-point était occupé depuis le 17 novembre dernier, premier jour du mouvement des "gilets jaunes". À Nice (Alpes-Maritimes) comme à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes), plusieurs campements ont été déblayés mardi 8 janvier. Plus à l'ouest, à Pézenas (Hérault), une vaste opération a été menée ce même jour, où 160 gendarmes ont interpellé une quarantaine de personnes, toutes suspectées d'avoir dégradé un péage il y a trois semaines.
Des mesures pour les casseurs
L'État affiche sa fermeté et le gouvernement durcit le ton. "Les casseurs n'auront pas le dernier mot", assure Édouard Philippe. "À l'ultra violence, nous opposerons l'ultra fermeté", ajoute Christophe Castaner. L'exécutif prévoit d'abord une nouvelle loi, en fichant les "manifestants violents" et en les empêchant d'accéder aux lieux de manifestation. Une interdiction de se cacher le visage a également été évoquée.
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