Cet article date de plus de six ans.

Manifestations à Paris : "Il y a une volonté d'en découdre avec les forces de l'ordre, de blesser et de tuer" estime le syndicat Alliance

Le syndicat de police Alliance a réagi aux propos de l'Élysée qui redoute un mouvement "d'une grande violence" samedi à Paris.

Article rédigé par franceinfo - Édité par Thomas Pontillon
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Un manifestant à Paris le 1er décembre.  (ABDULMONAM EASSA / AFP)

Une nouvelle journée de mobilisation est prévue samedi 8 décembre à Paris et l'Élysée craint l'arrivée de milliers de casseurs sur les Champs-Élysées et une volonté de tuer de la part de certains d'entre eux. "C'est ce que l'on vit depuis 15 jours malheureusement", a déclaré sur franceinfo Johann Cavallero, délégué national CRS du syndicat de police Alliance. "Il y a une volonté d'en découdre avec les forces de l'ordre, de blesser et de tuer les forces de l'ordre. Ce n'est pas une nouveauté."

Des profils différents chez les casseurs 

Lors des dernières manifestations, les gens sont venus "équipés, ils ont jeté des bouteilles d'acide sur les collègues, des cocktails Molotov, ils viennent avec des frondes, des billes", affirme Johann Cavallero. 

Selon le délégué national CRS du syndicat de police Alliance, les profils des casseurs sont très différents. "Il y a des gens qui sont des casseurs professionnels, des gens qui vont se mettre devant parce qu'il y aura cet effet de masse, des gens alcoolisés qui vont profiter du moment pour s'imprégner de l'ambiance et lancer des projectiles", a expliqué Johann Cavallero.

Les CRS veulent "des ordres précis"

Les forces de l'ordre sont fortement sollicitées. "Ce que veulent les CRS ce sont des ordres précis. On ne doit pas utiliser les CRS pour garder des bâtiments administratifs, on doit leur donner une stratégie à mettre en place, on doit les faire manœuvrer, pour qu'ils rétablissent l'ordre public et non pas les laisser subir les assauts des gens qui veulent les blesser", a insisté Johann Cavallero.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.