Manifestante blessée à Nice : le policier "n’a agi que dans le strict respect des ordres donnés", selon son avocat
L'avocat rappelle qu'il y a eu "trois sommations" avant la charge des CRS, dans un communiqué publié samedi.
Le policier qui a provoqué la chute de Geneviève Legay à Nice (Alpes-Maritimes) "n’a agi que dans le strict respect des ordres données par sa hiérarchie", a expliqué son avocat Adrien Verrier dans un communiqué publié samedi 30 mars. Le 23 mars, cette militante de l'association Attac avait été gravement blessée à la tête place Garibaldi lors d'une charge de CRS pendant la manifestation de "gilets jaunes".
L'avocat rappelle qu'il y a eu "trois sommations" pour que les manifestants se dispersent. "La charge policière qui s’en est suivie s’est déroulée très rapidement et mon client n’a pas utilisé d’arme", a-t-il précisé. Adrien Verrier affirme que son client n'a à aucun moment tenté de "dissimuler ses actes ni l’identité de la personne avec laquelle il a été en contact". Le policier est "très affecté par les blessures causées à madame Legay", a-t-il précisé.
Le policier entendu par les autorités judiciaires
Le policier a été "entendu par les autorités judiciaires" dès le lundi 25 mars. Selon son avocat, "il a immédiatement indiqué avoir, lors de cette charge, poussé une personne qu’il pensait être un homme en précisant toutefois qu’il ne pourrait pas le reconnaître". Lorsque son client a été confronté aux images de vidéosurveillance, "il s’est immédiatement reconnu dessus et a alors pu constater que l’homme qu’il pensait avoir poussé été en réalité Madame Geneviève Legay".
Vendredi, le procureur de la République de Nice avait reconnu qu'"un policier isolé et dépourvu de bouclier" avait "écarté du bras vers sa droite" la septuagénaire, ce qui a "provoqué la chute" de la manifestante.
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