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Jean-Pierre Raffarin : "La situation est très grave et demande des solutions urgentes"

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Jean-Pierre Raffarin : "La situation est très grave et demande des solutions urgentes"
Jean-Pierre Raffarin : "La situation est très grave et demande des solutions urgentes" Jean-Pierre Raffarin : "La situation est très grave et demande des solutions urgentes" (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre et président de la fondation pour la prospective et l'innovation, est l'invité des "4 Vérités" de France 2, mardi 4 décembre. 

Édouard Philippe recevait mardi 3 décembre toutes les organisations politiques pour trouver une issue à la crise des "gilets jaunes". "La situation est très grave et demande des solutions urgentes mais il ne faut pas perdre son sang-froid", prévient Jean-Pierre Raffarin sur le plateau des "4 Vérités" mardi 4 décembre. "Le plus simple serait de reprendre à l'Assemblée nationale les textes votés au Sénat sur le budget 2019 qui suspendent ces taxes nouvelles de 2019", recommande l'ancien Premier ministre qui ajoute : "Il faut une négociation pour le calendrier des prochaines réformes, qu'on donne de la perspective". 

"Une démarche de respect réciproque" 

"Il faut une extrême fermeté pour ceux qui aujourd'hui mènent des actes de violences et pour ceux qui se positionnent en complice de ces actes de violence", avance Jean-Pierre Raffarin. Des "gilets jaunes" réclament également un geste significatif sur le Smic et le retour de l'ISF. "On est en train d'oublier que le premier problème de la France est le chômage. Il faut garder le cap sur l'emploi et garder des investisseurs pour notre pays", assure le président de la fondation pour la prospective et l'innovation. 

"Vous ne faites pas de réforme dans la brutalité et la violence. Il faut entamer une démarche de respect réciproque", réclame l'ancien Premier ministre. "Il est urgent de sortir de cette crise, non seulement sur le plan économique mais surtout sur l'accélération de la violence et de la brutalité", estime l'ancien sénateur. Le président de la République est la cible principale des "gilets jaunes", laissant penser à une rupture entre le chef d'État et la population française. "La négociation se fait à deux, cela se fait forcément dans le respect de l'un et de l'autre", conclut Jean-Pierre Raffarin. 

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