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"Gilets jaunes" : le procureur de Nice aurait-il menti ?

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"Gilets jaunes" : le procureur de Nice aurait-il menti ?
"Gilets jaunes" : le procureur de Nice aurait-il menti ? "Gilets jaunes" : le procureur de Nice aurait-il menti ?
Article rédigé par France 3
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Que s'est-il passé le 23 mars à Nice ? Lors d'une manifestation interdite de "gilets jaunes", Geneviève Legay, une retraitée de 73 ans avait été grièvement blessée après une charge policière. Le procureur de la République de Nice avait dédouané les policiers.

L'affaire est pour le moins embarrassante. Le 23 mars dernier dans les rues de Nice, une retraitée de 73 ans, Geneviève Legay, participe à une manifestation de "gilets jaunes" non autorisée. Quelques minutes plus tard, ordre est donné de charger les manifestants et la militante de 73 ans se retrouve au sol, grièvement blessée à la tête. Provoquée par les forces de l'ordre pour couper court à la polémique naissante ? Emmanuel Macron avait réagi rapidement. "Cette dame n'a pas été en contact avec les forces de l'ordre", avançait le président. Une version confirmée par le procureur de la République le même jour, Jean-Michel Prêtre.

Macron protégé ?

Mais quatre jours plus tard, il revient sur ses déclarations à la suite de révélations dans la presse. "Contrairement à ce qui pouvait être interprété des premières images, il y a eu contact entre un membre des forces de l'ordre et Madame Legay", précisait-il. Selon Le Monde, le procureur se serait expliqué auprès de sa hiérarchie. "Monsieur Prêtre n'avait pas voulu mettre le Chef de l'État dans l'embarras avec des 'divergences trop importantes entre les versions' ".
Toujours en convalescence, elle espère des sanctions si cela était avéré. "Quand on voit quelqu’un, qui est en haut de l'État, qui st censé faire la justice, mentir, c'est vraiment lamentable", a réagi Geneviève Legay. Le ministère de la Justice a refusé de commenter cette affaire.

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