Des tirs de gaz lacrymogène, un canon à eau qui disperse la foule à Bordeaux (Gironde), ou encore une voiture qui brûle. Des incidents qui surviennent après la manifestation, qui a rassemblé 4 000 personnes, samedi 19 janvier, selon la préfecture. Même situation dans plusieurs autres villes. À Rennes (Ille-et-Vilaine), les forces de l'ordre dispersent la foule à l'aide de gaz lacrymogène. "J'ai fait des provisions à la pharmacie de collyre et de mouchoirs. On s'équipe nous même, on ne peut plus se permettre de manifester à poil", explique une manifestante. À Toulouse (Haute-Garonne), 10 000 personnes ont défilé aujourd'hui, selon la préfecture. Du jamais vu depuis deux mois.Des appels à manifester samedi prochainParfois, les manifestants se sont joints à d'autres mouvements, comme dans le Havre (Seine-Maritime), dans des cortèges de la CGT. Dans le Gard, à Uzès, plusieurs centaines de "gilets jaunes" ont manifesté avec les motards en colère. Une détermination qui reste intacte. Sur les réseaux sociaux, les appels à manifester sont déjà lancés pour samedi prochain.