Finkielkraut insulté : la classe politique monte au créneau
Le philosophe et académicien Alain Finkielkraut a annoncé qu'il ne porterait pas plainte après avoir été pris à partie par des "gilets jaunes" samedi 16 février à Paris. Mais une enquête a été ouverte par le parquet de Paris.
Alain Finkielkraut a été violemment pris à partie samedi 16 février, en marge de l'acte 14 des "gilets jaunes". Au lendemain des faits, l'académicien est revenu sur ce moment d'extrême tension. "La haine est là, et elle m'attend assez souvent. C'est terrible à dire, parce qu'à travers moi, ceux qu'ils visaient, ce sont les juifs en tant que sionistes", a-t-il dénoncé au micro de France 3.
Des manifestations mardi
Une grande partie de la classe politique a dénoncé l'antisémite dont a été victime Alain Finkielkraut. "À l'intérieur de ces cortèges, de manière minoritaire, à nouveau, vous avez des éléments d'extrême gauche ou d'extrêmes droite, qui font preuve d'un antisémitisme crasse, qui l'expriment", a regretté le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux dans l'émission Le Grand Jury sur RTL. Les insultes proférées à l'encontre du philosophe interviennent dans un contexte de forte hausse des actes antisémites. La quasi-totalité des partis appelle à des manifestations mardi prochain partout en France.
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