Cession des aéroports de Nice et Lyon : l'État fait-il une bonne affaire ?
Il y a un coup d'accélérateur dans les cessions des aéroports français. Après Toulouse l'an dernier, ce sont les plateformes aéroportuaires de Nice (Alpes-Maritimes) et de Lyon (Rhône) qui viennent d'être vendues. Ce sont donc des opérateurs privés qui en assureront désormais la gestion.
Nice (Alpes-Maritimes) et Lyon (Rhône), troisième et quatrième plus gros aéroport français, bientôt entre les mains d'actionnaires privés. C'est désormais officiel, le gouvernement cède les 60% de parts qu'il détenait dans les deux aéroports. Celui de la Côte d'Azur sera géré jusqu'en 2044 par un consortium italien. Pour Lyon-Saint-Exupéry, ce sont des sociétés françaises qui seront à la manoeuvre jusqu'en 2047.
Une belle opération financière
Des privatisations qui devraient permettre à l'État d'empocher près d'1,8 milliard d'euros. Une belle opération financière alors que les deux aéroports lui ont rapporté moins de 12 millions d'euros de dividendes cette année. À Lyon, la privatisation de Saint-Éxupéry était réclamée depuis longtemps par les entrepreneurs locaux. L'an dernier, l'aéroport de Toulouse avait déjà été cédé à un consortium chinois. Une transaction qui avait rapporté un peu plus de 300 millions d'euros à l'État. Bercy compte réinvestir l'argent des aéroports dans d'autres entreprises publiques comme EDF ou Areva en mauvaise santé.
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