Tourisme : sans les Chinois et les Russes, les pertes financières sont difficiles à compenser
Les touristes sont de retour en France, mais certains manquent à l'appel. La Chine, de plus en plus confinée, et la Russie en guerre freinent un rebond qui est malgré tout engagé à la fois dans la capitale, mais également sur la Côte d’Azur.
Paris, comme on ne l’avait plus vue depuis des mois. Ici, des bateaux mouches remplis de touristes. Là, des rues bondées de passants venus du monde entier. Mais dans cette foule, certains manquent à l’appel : les Chinois et les Russes. En 2019, ils représentaient 2% des touristes en France et 6% des recettes touristiques. Dans les jardins de Vaux-le-Vicomte (Seine-et-Marne), leur absence se ressent au quotidien. Ce château était auparavant très prisé des étrangers, 10% des visiteurs étaient Chinois.
La France, première destination mondiale en 2019
La crise sanitaire a d’abord fait fuir les Chinois, et depuis février, la guerre en Ukraine a quant à elle éloigné les touristes russes. Sur la Côte d’Azur, des dizaines de yachts sont amarrés, bloqués dans le port de Beaulieu-sur-Mer (Alpes-Maritimes). En temps normal, un sur trois est loué par des Russes, mais aujourd’hui, aucune réservation n'a été faite. Cette absence et ces pertes financières sont difficiles à compenser selon les professionnels. En 2019, la France était la première destination mondiale, avec 90 millions de touristes étrangers.
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