Réforme des retraites : la colère de la rue
Une mairie, symbole républicain, attaquée. Vendredi soir 17 mars, dans le 4e arrondissement de Lyon (Rhône), des manifestants mettent le feu à des poubelles, caillassent la porte d’entrée, et réussissent même à s’introduire à l’intérieur. Les forces de l’ordre interviennent, parfois de façon musclée. Plusieurs personnes sont interpellées. Mais samedi matin, le constat est sans appel : des vitres fracassées, des bureaux saccagés.
Certains campent devant les permanences de leur député
Quarante-huit heures après l’utilisation du 49.3, voici le mot d’ordre du jour : "On ne se laissera pas faire". Un samedi de mobilisation en ordre dispersé, avec des actions éclairs, de la gare de Montpellier (Hérault) à Châtelet-les-Halles, dans le centre de Paris. Certains pénètrent dans le centre commercial et sur les quais du RER. D’autres choisissent de camper devant les permanences de leur député, comme dans l’Aisne, pour dénoncer ce qu’ils appellent une censure. Samedi soir dans le sud de Paris, des manifestants se regroupent de nouveau pour continuer à protester contre la réforme des retraites.
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