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Réforme des retraites : Emmanuel Macron souhaite que la réforme "puisse aller au bout de son cheminement démocratique"

Le chef de l'Etat a par ailleurs assuré de "la mobilisation du gouvernement pour que tout soit mis en œuvre" afin de "protéger" les parlementaires menacés par des opposants à la réforme.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
Emmanuel Macron à l'Elysée, le 10 mars 2023. (MUSTAFA YALCIN / ANADOLU AGENCY / AFP)

Emmanuel Macron sort de son silence. Le président de la République a émis le souhait, dimanche 19 mars, que la réforme des retraites "puisse aller au bout de son cheminement démocratique dans le respect de tous". Cette déclaration intervient trois jours après l'utilisation du 49.3 par l'exécutif pour faire adopter la réforme sans vote.

>> Réforme des retraites : au lendemain du 49.3, la tentation de la dissolution à l'Elysée

"Après des mois de concertation politique et sociale et plus de 170 heures de débat qui ont abouti sur le vote d'un texte de compromis entre le Sénat et l'Assemblée nationale, le président de la République a exprimé aux deux présidents [du Sénat et de l'Assemblée] son souhait que le texte sur les retraites puisse aller au bout de son cheminement démocratique dans le respect de tous", a annoncé l'Elysée dans un message transmis à l'AFP.

"Soutien au Parlement"

"A la suite des tentatives d'intimidation et des menaces envers des élus et des représentants de l'Etat, ainsi que des dégradations de permanences et de bâtiments publics, le président de la République a appelé Gérard Larcher, président du Sénat, et Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale, pour leur réaffirmer son soutien au Parlement et à l'ensemble de ses parlementaires, tout comme la mobilisation du gouvernement pour que tout soit mis en œuvre pour les protéger", ajoute l'Elysée.

De nombreuses permanences parlementaires ont été la cible de tags et d'inscriptions. A Nice, celle d'Eric Ciotti a été caillassée dans la nuit de samedi à dimanche, avec le message "La motion ou le pavé".

Deux motions de censure, l'une transpartisane du groupe Liot et l'autre du RN, seront débattues lundi à l'Assemblée nationale et mises au vote. La barre de la majorité absolue pour faire chuter le gouvernement paraît difficile à atteindre. Le rejet des motions vaudra adoption définitive de la réforme par le Parlement. Des recours au Conseil constitutionnel ont déjà été annoncés par la gauche.

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