Raffineries : des sites bloqués réquisitionnés
Des gendarmes sont arrivés tôt, autour de 4 heures, vendredi 24 mars. Objectif : libérer l’accès à la raffinerie de Gonfreville-l'Orcher (Seine-Maritime) et permettre aux salariés réquisitionnés de prendre leur poste. Au total, trois opérateurs et un chef de car sont entrés sur le site, obligés par l’État à venir travailler. Ils sont notamment chargés de faire sortir du kérosène, le carburant des avions. "Les réquisitions c’est pour les véhicules d’urgence, de secours, le Samu, les pompiers, les ambulances. Là c’est purement pour le commerce, c’est encore pour le fric. C’est écœurant", confie un syndicaliste de la CGT.
15 % des stations-service sont en difficulté d’approvisionnement
La raffinerie de Gonfreville-l'Orcher, la plus grande de France, avait été mise à l’arrêt le week-end dernier pour protester contre la réforme des retraites. Tout comme celle de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), près de Marseille, qui approvisionne le sud du pays. Là aussi, des salariés grévistes ont été réquisitionnés par l’État, permettant à plus d’un millier de camions-citernes de sortir du site depuis lundi. À l’échelle nationale, près de 15 % des stations-service sont en difficulté d’approvisionnement.
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