Promotions : bientôt un meilleur encadrement face aux abus
Dans un contexte de hausse des prix, Bruxelles s’attaque aux prix barrés sur les étiquettes. A côté d’une réduction alléchante, on trouve souvent de fausses promotions.
Ils rivalisent de promotions alléchantes. Certains sites internet promettent des prix cassés. Moins 60% sur ces écouteurs, par rapport au prix d’origine barré de 99 euros. Autre exemple pour cette plaque de cuisson : 446 euros d’économies affichés. Ces rabais sont-ils synonymes de bonnes affaires ? Pas toujours. Pour dénicher les fausses promotions, il faut regarder les prix barrés sur les produits. C’est d’ailleurs ce qu’a fait un journaliste de l’UFC Que-Choisir. Il a constaté que les prix barrés n'avaient jamais été atteints sur les derniers mois. Autrement dit, le consommateur a l'impression de faire une bonne affaire mais la réduction est en réalité moins importante que celle affichée.
Une pratique bientôt interdite
Et cette pratique sera bientôt interdite. Ce qui n’est pas pour déplaire aux consommateurs. "S’il y a une promotion, il faut dire quelle est la vraie promotion", explique une consommatrice. Désormais, le prix barré sera mieux réglementé. Il devra correspondre au prix le plus bas pratiqué par l’enseigne lors des trente derniers jours. "Les règles qui entrent en vigueur, c’est des règles qui étaient en vigueur en France jusqu’en 2015. On revient pour la France à une situation antérieure avec un meilleur encadrement et sans doute des réductions de prix qui devront être plus loyales pour les consommateurs", explique Benjamien Douriez, journaliste à Next Inpact. En cas de fraude, le vendeur risquera deux ans d’emprisonnement et une amende pouvant aller jusqu’à 300 000 euros.
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