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Allocations : Hollande préférera-t-il baisser le quotient familial ?

Des quotidiens évoquent cette piste plutôt que celle de la réduction des allocations familiales.

Article rédigé par franceinfo
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Une femme consulte son compte à une caisse d'allocations familiales, le 2 avril 2013, à Montpellier. (PASCAL GUYOT / AFP)

Plutôt que de réduire les "allocs" des familles les plus aisées (une mesure populaire), l'exécutif pourrait privilégier une autre piste : une baisse du plafond du quotient familial. C'est ce que rapportent, jeudi 30 mai, Le Figaro et Les Echos.

Alors qu'il faut économiser "plus de 2 milliards d'euros à l'horizon 2016" sur les prestations familiales, "l'exécutif a deux possibilités : réduire les allocations pour les familles les plus aisées - il s'agit du principe de modulation des allocations familiales - ou réduire le quotient familial", explique Le Figaro. Le quotient familial est un dispositif qui permet à un ménage de diviser son revenu imposable par un certain nombre de "parts", en fonction du nombre de personnes qui composent le foyer. 

Répartir plus équitablement l'effort

Le quotient familial est un "dispositif fiscal, qui permet aux familles de réduire leur impôt", précisent Les Echos"Au 1er janvier 2013, il est passé de 2 300 à 2 000 euros par demi-part. Les deux premiers enfants comptent pour une demi-part, les suivants pour une part. L’idée de l’exécutif (...) serait de ramener le quotient à 1 500 euros", poursuit le quotidien économique, qui affirme que "cela rapporterait presque autant que la modulation des 'allocs'".

Quel intérêt ? Tout d'abord, remarque Le Figaro, cela permet de contourner une "large coalition de circonstance" qui s'oppose à la modulation des allocations familiales, allant de l'Union nationale des associations familiales (Unaf) à la CGT. Mais cela permet aussi de "répartir l'effort d'économie plus largement. Donc de le rendre un peu plus indolore pour les familles concernées. Les familles d'un enfant, qui ne bénéficient pas des allocations, seraient en effet également mises à contribution. Cette mesure toucherait également les familles dont un enfant de plus de 20 ans reste rattaché au foyer fiscal".

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