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"Il y aura un peu plus de croissance et un peu moins d'inflation" en 2023, prévoit la Banque de France

Ces bonnes surprises sont toutefois contrebalancées par "l'environnement financier" du pays, les taux de change et les taux d'emprunt étant moins bien orientés qu'en décembre.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le siège de la Banque de France à Paris, le 6 décembre 2022. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

Il y a d'abord un regain d'optimisme à la Banque de France. Dans ses dernières prévisions publiées lundi 20 mars, l'institution a doublé sa prévision de croissance en France pour 2023 et table désormais sur une progression de 0,6% du produit intérieur brut (PIB), contre 0,3% envisagé jusqu'alors.

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Toutefois, sur le front de l'inflation, la banque centrale abaisse sa prévision pour 2023. "Il y a un peu plus de croissance et un peu moins d'inflation", a résumé le chef économiste de la banque centrale, Olivier Garnier.

"Pas de baisse des prix de l'alimentation"

Pour 2023, l'institution justifie le doublement de sa prévision de croissance par une inflation (en particulier énergétique) moins forte qu'attendu, et "une croissance plus élevée de la demande mondiale". Ces bonnes surprises sont toutefois contrebalancées par "l'environnement financier" du pays, les taux de change et les taux d'emprunt étant moins bien orientés qu'en décembre.

Autre enseignement : alors que l'inflation alimentaire a pris le relais de l'inflation énergétique comme principal moteur de la hausse des prix, elle devrait atteindre son pic "vers la fin du premier semestre", selon Matthieu Lemoine, un des auteurs des projections macro-économiques 2023-2025 publiées lundi. Les prix augmenteraient ensuite plus lentement, grâce à "la détente prévue sur le prix des intrants agricoles (...) et les prix internationaux des matières premières agricoles", explique l'institution. Mais "on ne prévoit pas de baisse des prix de l'alimentation à l'horizon de notre projection", c'est-à-dire 2025, avertit Matthieu Lemoine.

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