La décision du gouvernement de fermer certaines lignes aériennes intérieures d'Air France dans le cadre de la baisse des émissions de CO2 a été critiquée par le sénateur LR Jean-Marc Boyer. "L'empreinte carbone de l'aérien : 2% !! En supprimant les vols intérieurs, pour des prétextes environnementaux non justifiés et non argumentés, la France va perdre sa dynamique économique d'emplois et de mobilité", a-t-il lancé" sur Twitter."Relativement insignifiant au regard des enjeux"Le secteur de l'aérien en France représente 5% des émissions de gaz à effet de serre, tous vols confondus, mais la plupart sont des vols internationaux. Les vols intérieurs ne représentent que 20% des émissions du secteur. Une faible partie du trafic, d'autant que le gouvernement ne souhaite supprimer que certaines lignes : Paris-Bordeaux (Gironde), Paris-Nantes (Loire-Atlantique) et Paris-Lyon (Rhône). Ce qui représente environ 0,5% des émissions du secteur aérien. "Ça paraît relativement insignifiant au regard des enjeux de transition du secteur", explique Agathe Bunfour, du réseau action climat (Rac).