Taxe d'habitation : Jacqueline Gourault fait machine arrière après avoir évoqué la création d'un nouvel "impôt"
Après avoir déclaré, jeudi, dans l'émission "Questions d'info" LCP-franceinfo-Le Monde-AFP, Jacqueline Gourault, la ministre auprès du ministre de l'Intérieur, qu'elle souhaitait que la taxe d'habitation soit remplacée par "un impôt plus juste" elle est ensuite revenue sur ses propos sur Twitter.
Invitée jeudi 11 janvier de l'émission "Questions d'info" LCP-franceinfo-Le Monde-AFP, Jacqueline Gourault a affirmé qu'elle souhaitait, à titre personnel, que la taxe d'habitation, dont la suppression est annoncée à l'horizon 2020, soit remplacée par un nouvel "impôt plus juste", dans le cadre d'une "réforme fiscale". "On commence les discussions dès maintenant" avait-elle indiqué.
Mais la ministre auprès du ministre de l'Intérieur a fait machine arrière dans la soirée sur son compte Twitter : "La taxe d'habitation est définitivement abolie et ne sera pas remplacée par un autre impôt. La fiscalité locale sera entièrement repensée", a-t-elle écrit, sans plus de précisions.
La taxe d'habitation est définitivement abolie et ne sera pas remplacée par un autre impôt. La fiscalité locale sera entièrement repensée. #TH
— Jacqueline Gourault (@j_gourault) 11 janvier 2018
Lors de l'émission "Questions d'info", Jacqueline Gourault avait pourtant bien évoqué la piste d'un nouvel "impôt" : "Moi je pense, que, pour le bloc communal, c'est une opinion strictement personnel, il est important de laisser un impôt en lien avec le territoire, c'est-à-dire les citoyens (…) Je n'ai pas de date à vous donner, mais ça doit s'emboîter avec la fin de la taxe d'habitation. On commence les discussions dès maintenant".
"Le grand débat" a t-elle ajouté "c'est : est-ce qu'on passe d'un système (...) où vous demandez une part d'un impôt national (...) ou est-ce qu'on conserve (...) des impôts locaux qui sont prélevés sur une assiette qui est définie et avec des taux qui sont fixés ?", avait expliqué la ministre.
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