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Force ouvrière demande au gouvernement et à Emmanuel Macron d'appuyer sur le bouton pause/stop

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Force ouvrière demande au gouvernement et à Emmanuel Macron d'appuyer sur le bouton pause/stop
Force ouvrière demande au gouvernement et à Emmanuel Macron d'appuyer sur le bouton pause/stop Force ouvrière demande au gouvernement et à Emmanuel Macron d'appuyer sur le bouton pause/stop (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière, est l'invité des "4 Vérités" de France 2 vendredi 20 décembre.

Édouard Philippe a fait des ouvertures jeudi 19 décembre sur la pénibilité, le minimum contributif, les retraites progressives ou les transitions. "Le problème, c'est qu'il y a une part de provocation de la part du gouvernement. Sur tous ces sujets, FO a déposé des revendications précises et détaillées depuis longtemps, et elles n'ont rien à voir avec le projet de régime universel à point, elles existent déjà et méritent d'être améliorées", commente vendredi matin dans les "4 Vérités" Yves Veyrier, le secrétaire général de FO.

Force ouvrière "demande au gouvernement d'appuyer sur le bouton stop. Son projet est rejeté massivement. Près d'un million de manifestants ont défilé. Il est temps que le gouvernement comprenne que son projet est une grave erreur".

"La grève gène, mais..." >> Suivez le direct

FO appelle une nouvelle journée de manifestations le 9 janvier. "Mais, il n'y a pas de pause de la mobilisation" pendant les fêtes de fin d'année, assure-t-il. "Le gouvernement accélère. Il promet le projet de loi au conseil des ministres le 22 janvier, ça veut dire qu'il est déjà rédigé, car il doit aller très vite au Conseil d'État", dénonce le syndicaliste. "La grève gène, je le sais bien et je le comprends, mais nous serons en grande difficulté sur les droits à la retraite demain".

"J'appelle à la sagesse. Emmanuel Macron ou le gouvernement peut très bien appuyer sur le bouton pause et prendre le temps. Quand on veut faire une réforme historique, on prend le temps de bien la faire et de ne pas faire d'erreur historique", conclut Yves Veyrier.

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